Pas de Steam, Epic, Uplay & Co. pour 190 millions d’internautes : l’Indonésie prend une mesure radicale

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L’État insulaire d’Asie du Sud-Est a bloqué certaines entreprises tech en raison d’une modification de la loi. Les utilisateurs indonésiens n’ont donc plus accès à leurs possessions numériques pour une durée indéterminée.

Imaginez que du jour au lendemain, vous n’ayez plus accès à tous vos titres sur Steam. C’est ce qui arrive actuellement aux joueurs en Indonésie – et pas seulement sur Steam : Epic, Uplay, Origin, PayPal et d’autres entreprises tech ont été bloquées, car ces entreprises ne respectent probablement pas les nouveaux changements de loi.

Plus précisément, Steam et consorts ne se sont pas enregistrés dans les délais impartis pour les nouvelles règles de licence qui s’appliquent depuis le 1er août 2022. Les entreprises technologiques comme Google, Amazon et Facebook se sont inscrites à temps et ne sont donc pas bloquées.

Qu’est-ce qui se cache derrière ?

BlokirKominfo, notamment, est très répandu.

Les modifications législatives annoncées en novembre2020 permettent à l’État de récupérer certaines données d’utilisateurs et de contraindre les entreprises à supprimer un contenu qu’elles jugent illégal ou (« qui trouble l’ordre public ».)

Quand Steam et autres seront-ils de nouveau accessibles ?

Les blocages devraient être levés dès que l’enregistrement des entreprises aura été effectué. PayPal a déjà été débloqué provisoirement pour permettre aux utilisateurs de retirer leur argent pendant cinq jours. Après cette période, la plate-forme de paiement ne sera toutefois plus disponible en Indonésie pour le moment. Paypal ne s’est pas encore prononcé sur la question de savoir si et quand l’enregistrement sera effectué.

Valve, en revanche, semble déjà travailler à l’enregistrement. Steam devrait donc bientôt être à nouveau accessible.

Ainsi, alors que les joueurs indonésiens ne pourront probablement pas jouer pendant une durée limitée, les mineurs ne pourront passer qu’une heure par jour devant l’écran dans certaines régions du Japon. En Chine, les mineurs ne peuvent même pas jouer plus de trois heures par semaine.