Un peu moins de 10 ans d’histoire des Majeurs CS:GO trouvent leur point final dans le Majeur de Paris. Nous revenons sur les meilleurs moments des championnats du monde de CS.
C’est l’heure du dernier Majeur de CS:GO. Plus qu’une simple win, c’est une occasion bienvenue de passer en revue 10 ans d’histoire des Majeurs.
Qu’il s’agisse de hauteurs vertigineuses ou de profondeurs absurdes, les équipes ont déjà tout connu lors des championnats du monde de Counter-Strike.
Table des matières
Lever de rideau sur le dernier acte
C’est maintenant à Paris que s’achève en apothéose 10 ans d’histoire de CS:GO. Pour l’occasion, nous avons sélectionné les 10 meilleurs moments de la précédente Major pour nous mettre dans l’ambiance
Nous commençons les meilleurs moments de la Major de CS:GO par quelques-uns des kills les plus spectaculaires:
« This is not FPL, This is a Major ! »
Tous les fans de s1mple connaissent ce premier moment. À l’époque de l’ESL One Cologne 2016, l’Ukrainien n’en était qu’au début de sa carrière fulgurante de GOAT de CS:GO. Mais ses six mois passés avec les Nord-Américains au sein de l’équipe Liquid ont rapidement montré pourquoi il est désormais généralement reconnu comme le meilleur joueur.
Notamment avec des kills comme lors de ce légendaire 1vs2-clutch.
Depuis, s1mple a bien sûr accumulé bien d’autres moments forts dans sa carrière, mais ce clip reste immortel. Enfin, on trouve toujours sur Cache le graffiti en souvenir des no-scopes de s1mple.
L’AWP qui saute
Au chapitre des mises à mort spectaculaires, il ne faut évidemment pas oublier le coup de folie de coldzera sur Mirage.
En demi-finale contre Liquid, les Brésiliens étaient dos au mur à Columbus, aux États-Unis, en 2016, à 9-15, lorsque coldzera a montré toute sa classe :
Le doublekill bondissant a complètement renversé le momentum du match et a permis à Luminosity de revenir à 19-15 en route vers le titre. Sur Mirage, on trouve encore un graffiti d’un AWP ailé qui rappelle l’exploit de coldzera.
Le « Olofboost »
Les kills sont bien sûr toujours un plaisir pour les yeux, mais les Majorns de CS:GO ont toujours été plus que de « simples » Aim. Les équipes ont toujours eu des stratégies et des jeux surprenants dans leurs cartons pour les championnats du monde. Ce fut le cas de Fnatic sur la map Overpass, alors relativement nouvelle, lors de la Dreamhack Winter 2014.
Après que les Français de LDLC aient dominé Fnatic pendant la majeure partie des quarts de finale de la map, les Suédois ont sorti leur fameux Olofboost. Une position qui avait alors surpris tout le monde et fait basculer le match :
Dès la fin de la map, une énorme tempête de critiques s’est cependant déchaînée contre Fnatic, car le boost était tout simplement trop puissant pour de nombreux fans. Fnatic a alors décidé de calmer le jeu et a cédé sa place en demi-finale à LDLC.
Après coup, les développeurs ont fini par rendre le boost impossible et aujourd’hui encore, un panneau « Interdit de franchir la balustrade » rappelle le boost.
Le rêve de l’Amérique du Nord devient réalité
Les Majeurs de CS:GO ont connu plus de moments forts dans leur riche histoire, mais peu ont sans doute mené aussi directement au titre que le moment de stewie2k lors du Majeur de Boston 2018.
Sur la map finale Inferno, le score était de 14-15 pour FaZe Clan et la star américaine a dû réussir un 1vs3 pour sauver Cloud 9 en prolongation. Une tâche dont stewie2k s’est montré plus qu’à la hauteur:
Après les prolongations, Cloud 9 a finalement vaincu les joueurs de FaZe Clan, visiblement ébranlés, sur le score de 22-19, offrant ainsi à la région nord-américaine de Counter-Strike son seul titre majeur à ce jour dans CS:GO.
Finalement, tout s’est bien terminé pour FaZe Clan, karrigan et rain l’année dernière. Lors du Major d’Anvers, les joueurs vedettes ont enfin réussi à réaliser leur rêve de longue date de remporter le titre, quatre ans après le traumatisme de la finale de Boston.
G2 oublie la bombe
Avec tous les moments forts de la Major, il ne faut cependant pas oublier les bases absolues de Counter-Strike : A la fin, la bombe doit être désamorcée par les CT.
Lors du Major de Berlin 2019, G2 a appris à ses dépens à quel point c’était important, lorsqu’ils ont laissé filer sans raison une manche qu’ils avaient pourtant gagnée, perdant ainsi la map :
« Faire le G2 » est devenu un mème légendaire, sur lequel la communauté s’est jetée avec stupeur et hilarité. L’équipe G2 elle-même a pris la chose avec humour et a même publié un guide Defuse 101 pour ses joueurs sur YouTube.
Paris comme point final
Le Majeur de Paris est désormais le dernier Majeur CS:GO avant le grand saut vers Counter-Strike 2. Nous sommes impatients d’assister à une nouvelle série de moments forts de la part des meilleurs joueurs CS du monde dans la lutte pour le dernier titre de CS:GO.