Récemment, nous avons parlé d’un Japonais qui avait été arrêté pour avoir téléchargé un jeu sur YouTube. Il a maintenant été reconnu coupable
Attention aux personnes que vous spoilerez ! Vous pourriez aller en prison pour ça. Bon, le spoiler n’a qu’un rapport marginal avec la raison pour laquelle un YouTuber a été officiellement condamné à une peine de prison au Japon
Il y a quelques mois, nous avions déjà évoqué ce précédent tout à fait curieux, qui avait conduit à l’arrestation pour la première fois d’une personne pour avoir téléchargé des vidéos de gameplay sur YouTube. Aujourd’hui, il y a effectivement eu une condamnation.
Prison pour Let’s Play?
Les vidéos de gameplay mentionnées sont des téléchargements du Japonais Shinobu Yoshida, 53 ans, dans lesquels il a joué au roman visuel (Steins;Gate : My Darling’s Embrace)et où l’on peut voir, entre autres, la fin de cette comédie romantique. Yoshida a également mis en ligne des vidéos coupées des animes Steins;Gate et SPYXFAMILY, dans lesquelles l’intrigue est résumée de manière abrégée.
Dans ce cas, il était particulièrement pertinent que Yoshida n’ait pas seulement téléchargé les vidéos sans accord avec les ayants droit, mais qu’il les ait également monétisées afin de gagner de l’argent. Pour compliquer les choses, la part de gameplay d’un visual novel est si faible qu’une vidéo de ce type constitue une alternative gratuite à l’achat.
Dans une (déclaration de la Content Overseas Distribution Association)  ;(CODA), qui a d’abord accusé Shinobu Yoshida, il est question demalveillance
etrecettes publicitaires inéquitables
 . De plus, Yoshida avait déjà avoué qu’il était conscient d’enfreindre la loi.
Le 7 septembre, l’accusé a été officiellement condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans et à une amende d’un million de yens, ce qui correspond à environ 6.300 euros.Mais Yoshida n’ira pas immédiatement en prison, il sera en liberté conditionnelle pendant cinq ans S’il n’enfreint pas d’autres lois et respecte les conditions de sa mise à l’épreuve, il échappera à la prison.
Enfin, la CODA s’engage à continuer à lutter contre la diffusion non autorisée de contenus japonais protégés.
