En solde pour 5 euros : en achetant un classique de l’horreur, vous rendez hommage à son studio.

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Epic vous propose actuellement le meilleur jeu d’horreur du studio de développement Tango Gameworks, récemment fermé, à un prix défiant toute concurrence.

Avec la fermeture de Tango Gameworks, ce n’est pas seulement mon cœur qui s’est brisé, mais aussi l’un des studios de développement les plus importants pour les titres AAA inhabituels qui nous a quittés pour toujours. C’est probablement le meilleur moment pour rendre hommage à l’éditeur de jeux d’horreur. En effet, l’ensemble de leur portefeuille de jeux est fortement réduit sur l’Epic Games Store.

Beaucoup d’entre vous connaissent probablement le studio au logo en forme d’escargot grâce au hit surprise Hi-Fi-Rush. Mais ce jeu de rythme dynamique n’est pas leur seul chef-d’œuvre. En 2014, le développeur japonais a publié The Evil Within, probablement le meilleur jeu de survie et d’horreur depuis Resident Evil 4, que vous pouvez maintenant vous procurer à un prix dérisoire.

Le jeu dont nous avions tous besoin

(Genre:Survival-Horror – Livraison:Octobre 2014 – Prix:5 euros,75 pour cent de réduction)

(Vers l’offre sur Epic)

Je me souviens avoir envoyé un message vocal détaillé à un ami le mardi 7 mai 2024. J’y expliquais que j’étais un grand fan de Bethesda, car l’éditeur comptait parmi ses rangs deux de mes studios de développement préférés, Arkane Studios et Tango Gameworks. Comme si j’avais invoqué une malédiction, j’ai appris leur fermeture à peine trois heures plus tard.

C’est dommage, car Tango Gameworks a montré avec son premier jeu The Evil Within qu’il n’avait pas à se cacher derrière les icônes du survival horror que sont Resident Evil et Silent Hill. Les produits dérivés de la sérieResident Evil 6etSilent Hill : Downpourétaient même clairement à la traîne en termes de qualité, faisant de The Evil Within le jeu dont tous les fans d’horreur avaient besoin.

Il n’y a pas plus de survival-horror

Story:L’histoire de The Evil Within est complexe et il m’a fallu deux passages pour tout comprendre. Vous serez confus au début et c’est très bien ainsi. Pour faire court : Vous incarnez le policier américain Sebastian Castellanos et vous vous réveillez dans un monde bizarre où vous êtes confronté à votre passé et où vous vous battez pour votre survie.

Gameplay : D’un point de vue ludique, The Evil Within ressemble fortement à une adaptation moderne de Resident Evil 4, ce qui n’est pas étonnant puisque la légende du jeu vidéo Shinji Mikami a travaillé sur les deux titres en tant que directeur créatif. Dans une perspective à la troisième personne, on se promène dans des niveaux tubulaires, on améliore ses armes et on tire sur tout ce qui bouge. Jusque-là, rien de bien original.

The Evil Within ajoute toutefois à cette base une bonne dose d’horreur psychologique. Non seulement l’ambiance sonore est nettement plus menaçante que dans Resident Evil 4, mais l’environnement est également truffé de pièges et donc beaucoup plus hostile. En même temps, vous vous battez contre les plus horribles rejetons de l’enfer que vous puissiez imaginer.

Terror : Vous êtes constamment stressé et vous avez rarement l’impression de vous déplacer en toute sécurité dans le monde d’horreur de Mikami. Même votre hub, à partir duquel vous lancez de nouveaux niveaux et effectuez des améliorations, déclenche la plupart du temps un sentiment de malaise. Notre testeur Kai Schmidt l’a formulé de manière pertinente en disant que vous êtes par moments livrés à la terreur la plus totale.

Lorsque j’ai joué à The Evil Within pour la première fois, j’ai eu un sentiment de perte de contrôle et de désespoir. Jamais un jeu n’avait provoqué cela chez moi.

Mais avec le temps, j’ai appris à gérer cet environnement abscons et je suis devenu de plus en plus sûr de moi et détendu. Cela fait aussi que la deuxième partie du jeu offre une expérience complètement différente et est donc fortement recommandée.

Pas recommandé à tout le monde

Tout n’est pas parfait : The Evil Within a deux gros points faibles. Malheureusement, le jeu est parfois saccadé, surtout à l’air libre, et le framerate s’effondre souvent. Mais cela reste supportable.

Bien pire est la perspective sur votre personnage. Lorsque vous vous traînez, votre caméra est fortement limitée, car elle est placée nettement plus près du sol et votre personnage occupe beaucoup d’espace dans l’image. Cela peut être une source de frustration, surtout dans les deux premiers chapitres, où vous êtes en partie obligé de vous faufiler.

À qui s’adresse The Evil Within?Si vous avez des affinités avec le survival-horror morbide et que vous avez l’estomac bien accroché, vous devriez absolument sauter sur cette offre. Il n’y a pas beaucoup plus de plaisir pour cinq euros.

Pour tous les autres, je vous conseille de ne pas jouer à The Evil Within et de jouer à Hi-Fi-Rush ou de vous lancer dans le survival-horror avec Resident Evil 4 Remake par exemple.