Fabledom : ce jeu de construction féerique pourrait mettre du baume au cœur des fans de colons

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Si vous êtes toujours déçus par Les Colons, écoutez-moi. Une alternative merveilleusement féerique arrive à grands pas des contrées lointaines.

Il existait autrefois un ancien royaume, très beau. Les colons y vivaient, si assidus, si purs. Mais la construction n »est plus ce qu »elle était depuis longtemps. Aujourd »hui, on se bat davantage et le royaume est en friche. C »est une source d »agacement, c »est presque à hurler. Heureusement, Fabledom pourrait très bientôt combler cette place !

Ici, deux personnes donnent vie à un conte de fées. Et les habitants veulent aspirer à de plus grandes choses. Il n »y a donc aucune raison d »avoir peur plus longtemps des Settlers. Nous vous montrons aujourd »hui un endroit pour grouiller. As-tu vraiment l »intention de faire rimer tout le texte de cette façon ? Bonne question, Monsieur le lecteur, mais je ne peux que répondre par la négative.

Et donc, bon retour à l »usage habituel de la langue. Même si je ne peux pas m »empêcher, dans ce jeu de construction féerique, d »abuser de ce texte pour le faire rimer … ah, assez maintenant!

Et encore une fois en clair : je vous présente aujourd »hui Fabledom. Un joli projet pour deux personnes, fortement inspiré par les colons. Toutefois, ce possible bijou de construction recèle aussi quelques idées tout à fait nouvelles. Lesquelles ? L »un des développeurs me l »a dit lors d »un entretien personnel et me l »a montré en jeu.

Il était une fois un pays de conte de fées

Vous l »aurez compris, Fabledom chevauche le thème des contes de fées jusqu »à ce que l »âne vomisse de l »or. Mais c »est aussi une approche tout à fait adaptée à un genre souvent lent. Il ne s »agit pas forcément d »une survie à toute épreuve comme dans Frostpunk. Et la proximité avec Les Colons suggère un monde de conte de fées aussi paisible, qui a toujours été lumineux et convivial. Dans Les Colons 7, nous régnions même sur un royaume entièrement fictif.

Fabledom, en revanche, n »a pas d »histoire imposée. Du moins pas au sens propre du terme. Dans sa forme actuelle, chaque jeu est en effet un jeu sans fin généré de manière procédurale, dans lequel vous fixez vous-même vos objectifs. Dès le début, vous ouvrez dans le joli menu principal une carte du monde composée de quelques masses terrestres et d »une mer, et surtout divisée en différents secteurs.

 (La géographie de votre empire est entièrement générée de manière procédurale. On ne sait pas si c''est aussi le cas pour les cochons ailés)
(La géographie de votre empire est entièrement générée de manière procédurale. On ne sait pas si c »est aussi le cas pour les cochons ailés)

Vous pouvez ensuite ériger votre nouveau royaume dans l »un de ces secteurs. Les particularités géographiques visibles telles que les montagnes, les forêts ou les côtes jouent un rôle, car elles apparaissent en conséquence dans le jeu.

Ce que vous devez encore choisir semble curieux. Vous choisissez en effet ce que vous êtes : prince ou princesse ? C »est mignon. Tout cela devient intéressant lorsque vous choisissez en plus ce que vous cherchez. Car vous avez alors à nouveau le choix : prince ou princesse. Pourquoi ce choix ? J »y reviendrai plus tard.

Tout d »abord, vous entrez dans le monde des contes de fées et un sympathique oncle à la voix grinçante vous lit un livre joliment illustré. Il nous pose la question suivante : comment voulez-vous gouverner votre royaume ? Construisez-vous un monument ? Conquérerez-vous le monde avec une épée ? Ou cherchez-vous le véritable amour ?

/« (Visuellement, Fabledom se présente avec un style très sûr et assure une ambiance détendue.) » src= »https://www.global-esports.news/wp-content/uploads/2023/01/Visually-Fabledom.jpg » width= »1825″ height= »1000″ /☻

Quatre colons dans la verte prairie

Lorsque vous entrez enfin en jeu, vous vous trouvez face à des débuts modestes. Une charrette chargée attend dans une verte prairie, entourée de quatre habitants grouillants. Ceux-ci sont en effet plutôt ronds et mignons, ce qui rappelle une fois de plus fortement les premières parties des colons.

À partir de là, Fabledom suit la norme de construction. Ce qui, de ce point de vue, n »est pas forcément une mauvaise chose. L »essentiel, c »est que cela motive, et Fabledom y parvient déjà grâce à son apparence vraiment harmonieuse. Il est déjà amusant de voir comment les habitants commencent à construire des bâtiments et des routes dans le paysage. Un camp de travail est en train de naître ici, un bûcheron ici, une première maison là-bas.

(Les colons commencent petit et n''ont pas grand-chose d''autre avec eux que quelques caisses et une charrette.)
(Les colons commencent petit et n »ont pas grand-chose d »autre avec eux que quelques caisses et une charrette.)

Les maisons sont vraiment construites pièce par pièce, après que les ressources nécessaires aient été transportées sur le chantier. Les maisons fonctionnent même un peu différemment. Ici, vous ne construisez pas simplement une cabane sur un pré. Vous pouvez faire glisser un cadre autour de la maison, ce qui crée une cour assez grande. Vous pouvez ensuite la remplir avec quelques éléments décoratifs.

Il existe également des ornements indépendants qui permettent d »embellir le village. Pour l »instant, cela ne fait appel qu »à votre sens de la beauté. Le duo de développeurs prévoit toutefois d »introduire plus tard une mécanique qui confère à votre royaume une valeur de beauté. Une fois par an dans le jeu, vous affronterez d »autres royaumes dans un concours de beauté. Les gagnants recevront des prix utiles. Voilà une idée créative pour promouvoir la beauté !

(Les parterres de fleurs et les ornements embellissent la ville)
(Les parterres de fleurs et les ornements embellissent la ville)

Pour se détendre

D »une manière générale, Fabledom doit toujours inviter à se détendre un peu en construisant. Les chaînes de marchandises peuvent certes comporter plusieurs étapes (blé -☻ farine -☻ pain), mais tout cela n »est pas trop compliqué. Après tout, il y a un garde forestier qui peut réapprovisionner vos forêts.

Avec la durée du jeu, la complexité augmente un peu, mais ne devient jamais écrasante. En ce qui concerne les ressources, vous pouvez en obtenir 14 pour le moment. Que ce soit du pain, du poisson, du bois, du cuir, du fer, des légumes ou du charbon. Les nouvelles ressources aident ensuite à satisfaire les besoins des habitants avancés, qui exercent à leur tour certaines professions, comme dans Anno.

(Il peut aussi être relaxant de regarder les habitants s''agiter un peu.)
(Il peut aussi être relaxant de regarder les habitants s »agiter un peu.)

En plus des paysans qui vivent dans des huttes, il y a aussi des citadins et des nobles. Cool : chaque habitation fonctionne selon des lois différentes. Les paysans ont leur petite ferme, les citadins vivent dans de plus grands complexes de bâtiments colorés d »inspiration méditerranéenne, tandis que chaque noble a son propre palais, que vous pouvez aménager vous-même avec des tours et des murs.

Coups pour l »amour

Si votre empire est florissant, il est temps d »étendre vos antennes. Car la carte du monde générée au début abrite d »autres empires. Vous pouvez prendre contact avec ces peuples PNJ ou ils vous envoient une lettre pour vous demander une audience. Lors de la conversation, les options diplomatiques habituelles sont disponibles. Ainsi, vous décidez si vous voulez faire du commerce, si vous avez besoin d »une mission, si vous voulez les espionner ou si vous voulez déclarer la guerre. Ou … si vous voulez leur faire la cour.

En fait, vous pouvez aussi trouver votre véritable amour dans Fabledom. De ce point de vue, le jeu de construction est presque une petite simulation de rencontre. Les différents personnages peuvent être séduits de différentes manières. Chacun a en effet des missions et des exigences différentes. Ramone, le prince barde, pourrait par exemple exiger du théâtre et de la bonne nourriture, tandis qu »Arborthea, la princesse des moissons, apprécierait surtout les champs. Selon vos préférences, votre royaume aura toujours un aspect légèrement différent à chaque tour. Parfois, il y a des tavernes partout, parfois la vie s »épanouit.

(De telles petites scènes veillent à ce que nos habitants soient heureux. Ils ne sont pas non plus dérangés par les présentoirs en carton en guise de public.)
(De telles petites scènes veillent à ce que nos habitants soient heureux. Ils ne sont pas non plus dérangés par les présentoirs en carton en guise de public.)

Il y a même un chevalier noir que vous séduisez avec la guerre. Il trouve cela particulièrement stimulant lorsque vous réduisez en cendres les autres royaumes autour de vous.

La guerre et le combat doivent toujours rester optionnels. Personne ne vous attaquera ou ne vous déclarera la guerre si vous ne le faites pas d »abord. Cela devrait vous permettre de vous concentrer sur la construction.

Une fois que vous êtes en guerre, vous n »avez pas besoin de quitter votre royaume pour attaquer. Au lieu de cela, les belligérants vous attaquent et vous pouvez les repousser. Les unités sont commandées directement. Vous pouvez également faire évoluer votre héros en combattant des personnages légendaires tels que des ogres, des géants ou des sorcières dans les environs. Un peu comme dans Warcraft 3, donc.

(Vous avez toujours un héros qui peut aussi défier d''autres héros. Ou à la tête d''une armée.)
(Vous avez toujours un héros qui peut aussi défier d »autres héros. Ou à la tête d »une armée.)

Et ils vécurent heureux

Si vos avances sont couronnées de succès et qu »un grand mariage est célébré, vous avez atteint la fin narrative de Fabledom. Vous pouvez alors choisir de commencer un nouveau royaume ou de continuer à construire béatement jusqu »à ce que votre motivation s »épuise.

Il n »est pas encore possible d »estimer combien de temps cela prendra. Il faudra encore attendre au moins un an avant la sortie complète du jeu. Auparavant, il est prévu de lancer une phase d »accès anticipé au printemps 2023. Au cours des douze mois suivants, de nouveaux contenus seront ajoutés et la balance sera redressée autant que possible.

(En accès anticipé, le nombre de bâtiments et de ressources est encore limité. Le jeu continuera à se développer au fur et à mesure)
(En accès anticipé, le nombre de bâtiments et de ressources est encore limité. Le jeu continuera à se développer au fur et à mesure)

Le studio ne veut absolument pas que Fabledom devienne l »un de ces jeux qui resteront en accès anticipé jusqu »à la saint-glinglin. Mais ce serait dommage pour un projet aussi féerique, après tout, les héros de ces histoires vivent généralement heureux jusqu »à la fin de leurs jours.

Ah zut, ça recommence

Conclusion de la rédaction

En attendant, j »essaie de ne pas trop donner du grain à moudre aux Colons. Parce que le jeu n »est pas encore sorti et qu »à un moment donné, ça suffit. Mais lors de la présentation de Fabledom, je ne pouvais penser à rien d »autre qu »à la capacité de ce jeu à combler le vide en forme de colons dans le genre. Il y a certes d »autres prétendants, comme Manor Lords. Mais le style de ce jeu est encore plus sérieux que celui de The Settlers. En revanche, Fabledom a exactement le charme féerique des Siedler, qui fait partie de la série.

Toutefois, la comparaison est peut-être un peu exagérée. Car Fabledom ne sera pas aussi complexe que l »ancien Siedler. Après tout, il s »agit ici de construire de manière détendue, et non pas d »organiser des chaînes de marchandises. Malgré tout, j »ai déjà très envie d »essayer ce jeu de construction. Et oui, je me réjouis un peu de pouvoir aménager tout mon royaume en l »honneur d »une princesse ou d »un prince sympathique. C »est tout simplement quelque chose de nouveau dans le genre de la construction!