Dans ce jeu d’action-aventure, vous inhalez des tonnes de bave. Le test révèle pourquoi ça descend comme de l’huile au lieu de rester coincé dans la gorge.
Les deux astronautes Becks et Rani sont à court d’argent. Le prochain versement pour le vaisseau spatial est dû et le carburant pour leurs voyages interplanétaires dévore un énorme trou dans leur planification budgétaire. Juste avant la faillite finale, ils tombent enfin sur une planète inexplorée qui émet une quantité impressionnante de mystérieux rayons d’énergie. S’ils pouvaient trouver et collecter la source de cette énergie, leurs soucis financiers seraient réglés à jamais !
Après l’atterrissage, il devient vite évident que la mission de récupération de cette précieuse ressource ne sera pas facile. Une masse gluante et dégoûtante, affectueusement appelée « The Gunk », a envahi la flore de la planète comme un virus. Avec l’aventureuse Rani, nous nous lançons directement dans l’action et commençons à collecter l’immonde morve noire avec une sorte d’aspirateur extraterrestre pour sauver la planète.
The Gunk est un jeu d’aventure intéressant d’un studio renommé. Dans le test, vous découvrirez si le dernier jeu d’aventure des créateurs de Steamworld vaut lui aussi le temps que vous y consacrez et combien vous devrez en perdre.
Un aspirateur devient un outil de jeu
L’aspiration des blobbs indéfinissables se fait de manière merveilleusement intuitive, aussi bien avec les deux sticks analogiques d’un gamepad qu’avec la souris et le clavier : il suffit de maintenir le doigt dessus et d’appuyer sur les boutons ! Dès la première minute, nous aspirons avec élégance et entrain, tels des représentants extraterrestres de Vorwerk après 20 ans de service, et nettoyons la planète extraterrestre comme un sou neuf.
C’est un sentiment à la fois satisfaisant et irritant de voir à quel point cette tâche ménagère virtuelle est amusante, alors que du coin de l’œil, on peut ignorer avec succès l’épaisse couche de poussière qui recouvre le boîtier de son PC depuis des semaines.
Au cours des 4 à 5 heures de jeu de la campagne au total, le gant de puissance à aspiration reste le seul outil avec lequel toutes les tâches de ce jeu d’action-aventure doivent être accomplies. Il permet par exemple d’aspirer les petits ennemis qui se cachent comme des acariens dans le gunk et de les utiliser comme projectiles.
Nous aspirons également les plantes toxiques stationnaires et les déracinons ensuite d’un coup sec. Même lors des combats contre les boss, vous l’avez deviné… nous esquivons habilement les attaques pour ensuite appliquer le jet d’aspiration dans le dos de l’adversaire, à l’endroit sensible, pour un massage purifiant des tissus conjonctifs.
« La plupart du temps, nous passons l’aspirateur à la manière des aliens. Cela signifie que nous absorbons ce vilain truc noir pour voir la planète briller de ses couleurs originales. » src= »https://www.global-esports.news/wp-content/uploads/2021/12/Spend-most-of-the-game-vacuuming-alien-style-scaled.jpg » width= »2048″ height= »1153″ /☻
Ce qu’il y a d’autre à faire
Entre le nettoyage et les combats, nous aidons Rani à découvrir de vieux circuits électriques mystérieux afin de pouvoir pénétrer plus avant dans le monde extraterrestre jusqu’à la source d’énergie espérée. Avec son arme polyvalente à aspiration, Rani ramasse également des fruits explosifs pour faire sauter des barricades ou elle crache des graines de fleurs dans des flaques lumineuses. Dans ces dernières, les plantes étranges poussent à toute vitesse, de sorte que leur feuillage sert de pont ou d’échelle pour atteindre des plates-formes auparavant inaccessibles.
De plus, Rani est équipée d’un scanner qui lui permet d’examiner de plus près la faune, la flore et les ennemis de la planète étrangère. Un enregistrement assidu dans l’encyclopédie de l’ordinateur de bord permet de débloquer des améliorations pour le gant de puissance.
Nous pouvons ensuite les payer et les fabriquer à la base sur l’ordinateur avec des ressources collectées comme des fibres de plantes ou du fer. Un module laser, qui peut être amélioré assez tôt, sert principalement à activer des interrupteurs éloignés, qui déplacent ensuite des plateformes ou ouvrent des portes. En combat, le laser sert plutôt à contrecœur de rayon étourdissant court.
D’autres améliorations améliorent les défenses naturelles de Rani, lui permettent de courir plus vite ou de générer un peu d’énergie vitale en ramassant du Gunk. Il ne faut pas s’attendre dans The Gunk à des mises à jour majeures de ses outils qui donneraient à Rani de nouvelles capacités comme dans un jeu Metroid. La collecte des ressources, que nous avons en abondance à la moitié du jeu, ressemble un peu à un élément de jeu inachevé, pour lequel la contrepartie correspondante avec du crafting et davantage de mises à jour a certes été envisagée, mais n’a tout simplement pas été terminée.
Un charmant jeu de fin de journée pour les amoureux de l’ordre
The Gunk se termine si vite que le gameplay simple par aspiration ne commence pas à agacer outre mesure malgré toutes les répétitions. Néanmoins, nous aurions aimé un peu plus de variété, notamment dans la diversité des ennemis et des puzzles.
La recherche du mystère derrière l’infestation de Gunk manque certes de grands moments de suspense ou de surprises, mais est là aussi suffisamment motivante pour une ou deux soirées grâce à sa forme narrative divertissante. La relation entre les deux héroïnes de l’espace, qui ne se ressemblent pas, est très bien rendue par des dialogues charmants par radio et des conversations naturelles.
The Gunk n’est pas le prochain grand succès du studio SteamWorld, mais les fans de jeux d’action/aventure qui possèdent une carte de nettoyage… euh, une carte de jeu, peuvent sans crainte mettre The Gunk sous le sapin de Noël en guise d’amuse-gueule extraterrestre de fin d’année. Vous ne regretterez pas ce petit coup de balai sur la planète des extraterrestres!
Conclusion de la rédaction
Pour moi, il était clair que j’allais jouer à The Gunk dès sa sortie, car il est réalisé par les gens qui ont fait les fantastiques jeux SteamWorld que j’apprécie beaucoup. Les titres d’Image & ; Form ont toujours essayé quelque chose de nouveau et The Gunk s’inscrit parfaitement dans cette lignée. Ce jeu d’action-aventure rappelle, dans le bon sens du terme, les mécaniques inédites de Luigi’s Mansion et de Ghostbusters, et le gameplay me procure une satisfaction terrifiante sur le plan mécanique. Qui aurait cru que passer l’aspirateur pouvait être aussi amusant ?
The Gunk a l’air dépassé graphiquement, mais il est quand même joli à regarder. Le monde extraterrestre est crédible, étrange et fascinant, la physique des bulles de bave fonctionne et les combats sont corrects, car les commandes sont simples et fonctionnent bien. J’aime beaucoup les deux protagonistes et leur relation. C’est aussi charmant que crédible et cela sauve un peu de l’intrigue plutôt molle qui consiste à découvrir le mystère derrière la bave noire des aliens et qui manque de moments de tension et de vraies surprises.
Le fait que ce problème ne soit pas plus important est dû à la courte durée de The Gunk, que je considère personnellement comme un point positif du jeu. Ce que The Gunk propose se porte parfaitement sur toute la durée du jeu et, à mon avis, plus de jeux devraient oser être aussi courts que nécessaire. Le jeu n’a pas été inutilement étiré ou gonflé par des tâches secondaires ennuyeuses. Un jeu idéal pour une agréable soirée d’hiver