Le scandale du sexisme autour de Riot Games continue de faire rage. Le développeur de League of Legends est accusé d’avoir trompé ses propres employés sur le droit auquel ils ont droit.
Le département californien de l’emploi équitable et du logement (DFEH) a accusé Riot Games d’avoir trompé ses propres employés sur leur droit de parler au gouvernement ou à d’autres entités. Cette agence californienne, qui défend l’équité en matière d’emploi et de logement, a également intenté une action en justice contre Activision Blizzard, entre autres.
Contre Riot Games, une déclaration a été publiée lundi disant que Riot Games doit informer ses employés de leur droit de s’exprimer auprès du DFEH ou d’autres agences gouvernementales sur le harcèlement sexuel ou d’autres actes de violence. Ce que Riot Games n’aurait pas réussi à faire au cours des deux derniers mois.
California's Department of Fair Employment & Housing (the department suing Activision) is putting pressure on Riot Games to inform its employees that they can speak to the DFEH about misconduct. Says Riot's been stalling pic.twitter.com/OAvvGlVtnE
— Stephen Totilo (@stephentotilo) August 16, 2021
Basically, Riot Games a été informé qu’il aurait dû envoyer un avis aux employés le 4 juin – leur conseillant de divulguer toutes les informations requises et de donner la permission de parler librement sans crainte de représailles.
L’agence californienne a également écrit qu’elle était alarmée par le langage utilisé dans les contrats de Riot Games. Cependant, elle a déclaré que le libellé rédigé par Riot Games donnait l’impression que les employés ne pouvaient précisément pas s’exprimer librement.
Dans une déclaration à Polygon, Riot Games a déclaré que la société a mis en place des protections pour les dénonciateurs et que « Riot n’a jamais et ne fera jamais de représailles contre quiconque a parlé à une agence gouvernementale. » Le promoteur a également réfuté les affirmations du DFEH concernant les termes utilisés dans les contrats qui pourraient empêcher les employés de parler au DFEH ou à d’autres entités gouvernementales.